Bien plus qu’un voyage, le Transsibérien est un rêve. Long de plus de 9000 km, il permet de relier Moscou à Vladivostok en traversant près d’un millier de gares.
Construite à la fin du 19e siècle, la voie ferrée fait aujourd’hui partie intégrante de la vie des russes, qui privilégient souvent ce mode de transport à l’avion.
A bord, la vie s’organise dans les différentes classes au confort variable, sous le regard bienveillant de la Provodnitsa. Derrière les fenêtres, le paysage évolue lentement au fil des kilomètres : peu à peu, les immeubles de la banlieue moscovite laissent place aux forêts de l’Oural, puis à la Taïga à perte de vue. Arrivent ensuite le mythique Lac Baïkal puis le Terminus, Vladivostok, sur les rives de l’océan Pacifique.
Prendre le Transsibérien, c’est accepter de mesurer le temps qui passe, choisir ses étapes pour créer son trajet, marquer son empreinte. Selon vos envies, le tracé permet aussi de rallier Pékin, à travers les paysages vierges des steppes mongoles et les dunes du désert de Gobi.