Les Carnets de Magellan

Le Transsibérien

Bien plus qu’un voyage, le Transsibérien est un rêve. Long de plus de 9000 km, il permet de relier Moscou à Vladivostok en traversant près d’un millier de gares.

Construite à la fin du 19e siècle, la voie ferrée fait aujourd’hui partie intégrante de la vie des russes, qui privilégient souvent ce mode de transport à l’avion.
A bord, la vie s’organise dans les différentes classes au confort variable, sous le regard bienveillant de la Provodnitsa. Derrière les fenêtres, le paysage évolue lentement au fil des kilomètres : peu à peu, les immeubles de la banlieue moscovite laissent place aux forêts de l’Oural, puis à la Taïga à perte de vue. Arrivent ensuite le mythique Lac Baïkal puis le Terminus, Vladivostok, sur les rives de l’océan Pacifique.

Prendre le Transsibérien, c’est accepter de mesurer le temps qui passe, choisir ses étapes pour créer son trajet, marquer son empreinte. Selon vos envies, le tracé permet aussi de rallier Pékin, à travers les paysages vierges des steppes mongoles et les dunes du désert de Gobi.

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Les destinations

Kazan

Les méandres de la Volga vous mèneront vers les cités marchandes de l’Ancienne Russie jusqu’à Kazan, perle du Tatarstan qui mêle avec grâce les cultures orthodoxes et musulmanes.

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Ekaterinbourg

Ville étape au cœur de l’Oural, Ekaterinbourg est le trait d’union entre la Russie européenne et sa partie asiatique. La cité arbore de beaux édifices classiques, dont la Cathédrale du Sang Versé, hommage au destin tragique de Nicolas II et sa famille.

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Novossibirsk

Novossibirsk est la dernière étape avant le Baïkal. Située sur les bords de la rivière Ob, qui a beaucoup contribué à son essor, c’est la ville la plus soviétique du parcours.

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Lac Baïkal

Point d’orgue du voyage, attendu par tous, le Lac Baïkal nourrit nos rêves les plus fous.Retour ligne automatique
Afin de profiter de ses beautés naturelles, il est recommandé de monter à bord du Circumbaïkal, qui suit l’ancien tracé du Transsibérien jusqu’à l’embouchure de l’Angara.

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Oulan Oude

Après avoir longé le lac Baïkal à travers des paysages à couper le souffle, le train arrive à Oulan Oude, capitale de la Bouriatie. Ici, cultures russe et mongole se confondent, en témoigne la fameuse tête de Lénine aux yeux bridés qui trône sur la place principale de la ville.

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Vladivostok

Située à plus de 7 fuseaux horaires de Moscou, sur les rives de l’Océan Pacifique, Vladivostok a comme des airs de bout du monde. Mythique terminus du Transsibérien, la ville n’a de cesse de se métamorphoser, sous l’impulsion de la modernité.

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Les thématiques

Les russes et le train

Le train est le moyen de transport le plus commode et le plus économique. En Russie, un trajet en train peut durer plusieurs jours, c’est pourquoi à bord la vie s’organise. La plupart des trains disposent de 3 classes : deux couchettes en première, quatre en seconde et wagon ouvert en troisième. Dans chaque wagon, la Provodnitsa veille au bon déroulement du voyage : elle contrôle les billets, veille sur la propreté et le rangement, s’occupe du linge de lit et s’assure que le samovar contient toujours de l’eau brûlante pour le thé. Les voyageurs savent qu’elle est maîtresse à bord et qu’il vaut mieux s’en faire une amie ! Les russes emportent toujours de quoi manger pendant les longues heures de trajet. Ici, la convivialité est de mise et bien souvent il y en a aussi pour les voisins de couchette. Lors des arrêts dans les gares sur le parcours, il est possible se s’approvisionner auprès des babouchkas qui vendent toutes sortes de denrées alimentaires, souvent issues de leur propre production.

Le Circumbaikal

Le Circumbaïkal désigne une portion de voie ferrée qui longe le lac Baïkal de Port Baïkal à Slioudianka. Autrefois, le tronçon faisait partie du transsibérien permettait de rejoindre la ville d’Irkutsk. Après la construction d’un barrage sur l’Angara dans les années 50, la voie qui longeait le fleuve a été inondée, laissant la partie qui suit les rives du Baïkal inutilisable, car sans issue. De nos jours, le chemin de fer est utilisé par les quelques habitants qui possèdent une datcha dans les hameaux qui bordent le lac, et surtout par les touristes qui veulent découvrir les magnifiques paysages boisés du sud du Baïkal.